Billes de Plume

... à la poursuite des idées simples... le Blog de Bruno Vildrac

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Bonnes pratiques… et territoires.

En 2023, le territoire français ne changera pas, sauf cataclysme inattendu. L’histoire de nos relations entre peuplades voisines a ainsi abouti à fronièriser l’espace géographique. Là c’est chez vous, ici c’est chez nous.

Cette appropriation sera ma première question de l’année : le concept de territoire est-il encore le plus pertinent pour tendre vers le bénéfice collectif le plus large possible ? Le partage des bonnes pratiques.

Exemple concret tout récent : le Brexit a pu réussir parce que l’intégration territoriale de l ‘Europe n’a jamais été envisagée. Or, fondamentalement qu’est ce qui différencie la vie quotidienne des citoyens européens ? Pas grand chose en réalité, si ce n’est qu’ils ont dans le passé emprunté divers chemins pour atteindre cette ressemblance commune. La vie quotidienne d’un hollandais, d’un irlandais, d’un autrichien, d’un français, ou d’un portugais ne sont-elles pas farouchement semblables ?

Le facteur qui crée cette supra-similitude est simplement celui de la transversalité des bonnes idées et des bonnes pratiques. Le smartphone est devenul’objet universel, car il est né d’ une bonne idée, comme la démocratie avant lui. L’autocrature à la russe ou à la turque, comme la censure, sont de mauvaises manières. Tout le monde le ressent. Personne n’émigre vers une dictature.

Malgré le Brexit,la ville de Londres est pourtant mieux gérée que Paris, car la simplification est un principe moteur du raisonnement british. Les bus fonctionnent car il y a 5 ou 6 entreprises privées à contrat déterminé, et non pas une régie monopolistique à vie.

4.000 communes au Royaume uni pour 34.000 chez nous. soit 8 fois plus, pour quel bénéfice ?

En fait, nous citoyens européens, nous butons sur les mauvaises manières de faire qui sont protégées par la territorialité. Si Copenhague est bien mieux administrée que Paris, aucune chance qu’un parisien n’en profite, toujours à cause de la territorialité, et du droit local.

L’intérêt du citoyen serait bien plus de désigner les trois villes les mieux gérées en Europe, pour que le modèle soit dupliqué par les autres. A quoi sert de redécouvrir la lune pour un millier de grandes villes européennes. La territorialité protège aussi la médiocrité, puisqu’elle s’oppose de plein droit aux exportations des bonnes pratiques. Il n’y pas 100 manières de concevoir une piste cyclable, ou un passage piéton pour non voyants. Ce qui est bien conçu doit bénéficier au plus grand nombre.

La gestion de l’épidémie de coronavirus a fait apparaître qu’il n’y avait pas 27 façons de gérer cette pandémie, et que plusieurs gouvernements ont pris de meilleures décisions si on intègre le coût financier, et la réactivité.

Il est clair que les occidentaux savent distinguer les bonnes manières de faire. L’exemple magistral du site Sncf connect, fait le bonheur de Trainline qui capte peu à peu tout le business européen des réservations, et à la limite souhaite que la Sncf patauge encore longtemps.

Dans un monde ouvert la territorialité est devenue un frein, car d’un pays à l’autre elle perpétue des manières de faire inadaptées, mal conçues, ou tout simplement idiotes.

Le monde contemporain n’accepte plus de se soumettre au monopole d’une manière de faire qui entraîne trop de conséquences, économiques, sociétales et financières. Aucun des politiques n’a encore compris qu’ils sont protégés par la territorialité qui leur permet de ne pas être challengés par le meilleur de l’intelligence transversale. Laisser à chaque collectivité publique le privilège de tout décider sur un territoire, c’est l’assurance de perpétuer des manières de faire inefficaces.

La France n’est pas rétive à la réforme, non pas parce que les français n’en veulent pas, mais parce que la territorialité autorise les politiques du sommet à ne pas bouger, avec un argument fallacieux : les français ne sont pas prêts . Tu parles, Charles !

On pourrait aussi se poser une deuxième question encore plus stratégique à propos des gisements de ressources. Au plan du droit international, le territoire, frontièrisé, détermine la propriété de ce que contient le sous-sol. Du pétrole, ici, du gaz plus loin, des terres rares là bas. Le pétrole enfoui dans le sous-sol du moyen-orient, ne prend de réel intérêt qu’à partir du moment où l’invention du moteur à explosion génère une révolution automobile, qui bouleverse le temps de transport. Le silicium qui conduit aux puces électroniques, conduit au smartphone qui réinvente l’architecture et l’arborescence des communications.

Les gisements de ressources n’ont en soi aucune valeur, tant que l’intelligence de la recherche n’a pas découvert quel pourrait être leur meilleur usage.

Il La corrida d’ aujourd’hui place les Gafam au centre de l’arène. Faîtes entrer les picadors ! Et tout le monde de s’interroger pourquoi aucune ne s’est développée depuis la France et l’Europe ? la réponse est pourtant limpide : l’incubation est ralentie ou bloquée par les mauvaises pratiques que la territorialité protège de plein droit. Chez nous, Monsieur, c’est comme ça. Le succès universel de ces entreprises démontre que ce qui est mieux pensé est tout simplement adopté par des citoyens du monde qui savent quels bénéfices ils tirent instantanément de l’innovation conceptuelle.

Low cost, so what ?

La puissance transversale, transfrontalière de ces entreprises est fondé sur un socle simple : c’est bien, je prends, j’achète, j’utilise. Et je laisse le débat aux activistes de l’accusation.

Si Stellantis, Volkwagen ou Toyota ont une vision globale de ce qui fait l’attractivité d’un produit ou d’un concept, ils intègrent des données réelles en permanence qui proviennent du monde entier. Ils s’adaptent à ce qui est, plutôt qu’à ce qui devrait être. Lorsque le boss d’une entreprise mondialisée choisit d’allouer un budget très important à un axe de recherche, il peut en fait atteindre un résultat dix fois supérieur à 10 ans de conférences COP. Les bonnes idées ne sont jamais précédées par une conférence mondiale pour savoir si elles sont bonnes.

Ma première conclusion de l’année est de flècher l’écart phénoménal entre la pensée des actifs et la pensée des statiques. Les statiques ne produisent que très peu de valeur ajoutée, surtout des injonctions et ils enragent de voir que les actifs sont en réalité ceux qui produisent ce qui améliore et le niveau de vie et les gains d’espérance de vie.

La mise en cause de la territorialité bouscule l’ordre établi, c’est évident.

Heureusement, le territoire de la pensée , active et réactive, ne peut pas être frontièrisé, ce qui permet d’introduire assez de désordre conceptuel pour déboucher au final sur un bénéfice global, au sens planétaire.

English way of easydoing…

Je me suis trouvé en Angleterre le jour où le roi Charles recevait Rishi Sunak comme nouveau Premier Ministre ,et ce comme la tradition l’exige. The most amazing photo of the year.

Le premier Premier Ministre que le nouveau Roi confirme symboliquement est sujet britannique et surtout indien d’ascendance, hindou de confession.. Deux observations préliminaires avant d’en décrypter la signification. Car après l’enterrement de la Reine, cet évènement est fort.

La manière de faire des anglais, leur permet de changer de boss en 9 jours. Ce qui est une démonstration splendide d’efficacité et de pragmatisme. L’erreur de casting a été effacée. Chez nous comment tait-on pour corriger l’erreur de casting, car nous en avons fait une deuxième de suite il y a 6 mois ?

L’ Enarchie pourrait-elle se soumettre à l’autorité d’un quidam issu d’ailleurs ? La réponse est non, et se nomme, Giscard, Fabius, Rocard, Jospin, Chirac, Fillon, Hollande, Macron, Philippe, Castex, Le Maire and so on. L’immobilisme conceptuel a trouvé sa niche.

Mais revenons au décryptage : depuis que le Brexit a détaché le Royaume Uni de l ‘Europe – la crispation l’ayant emporté sur la logique – nous faisons preuve de commisération vis à vis de ces pauvres anglais dont l’étrangeté n’est pas conforme. Après avoir choyé pendant 70 ans une reine, gardienne impassible de la tradition, les voilà dirigés par un « immigré » de la troisième génération, qui a l’audace d’être beaucoup trop riche, par mariage interposé.

C’est là la pragmatique virtuosité du peuple anglais. Une rue de Londres vous explique mieux qu’une thèse pourquoi ce pays anticipe avant tous les autres les évolutions sociétales qui vont parcourir le monde occidental. Ils ont intégré qu’il n’existe pas de modèle de société triomphant. Ce sont des praticiens de la flexibilité et de la mixité, au sens où la marche en avant collective est le fruit de la pluralité. Ethnique, culturelle, sociale. Si les anglais ont des pauvres, ils ont tous une capacité à faire le dos rond. Un stade anglais vous fait comprendre pourquoi en 2012, lors des jeux olympiques, ils ont explosé le record de médailles d’or, en regard de leur population.

Brexit or not, les invariants de la culture anglaise sont peu impactés par le cosmopolitisme de leur composite structure démographique. Le immigrés deviennent anglais. On ne peut pas le dire chez nous, en raison de nos peureuses démissions, que nos étriqués prennent grand soin d’occulter. Il n’y a pas si longtemps, les français vilipendaient les anglais d’oser installer des caméras de surveillance. Les anglais ont la simplification comme boussole, et c’estaussi pourquoi leur langue est devenue la langue paternelle mondiale.

Rishi Sunak, c’est aussi la confirmation que les fondamentaux élaborés par l’occident depuis le décollage des économies au 18 ème siècle, tiennent tous à la liberté, et à la liberté d’entreprendre, qui est le seul moyen de sortir de l’état naturel de pauvreté. Oui un homme de talent et d’aptitudes formé à nos concepts essentiels peut faire le job, d’où qu’il soit.

Le dépaysement est déjà acquis dans le monde réel, celui qui crée de la valeur. Et les autres indiens, qui dirigent Google et Microsof par exemple, nous démontrent que ce que les Anglais sont allés porter dans leur impressionnant commonwealth est allé bien au delà de l’ intérêt immédiat et mercantile de leurs conquêtes initiales.

Là où il y a de l’intelligence, elle s’exporte d’elle même au lever du jour. Là où il y a de la coercition, elle s’auto détruit au bout de la nuit.

Messieurs les Français, ouvrez la fenêtre !

Faîtes moi le plein…

Que le Président ait eu moins de 40 ans au moment de son élection pouvait laisser espérer qu’il allait emballer la partie. Jouer plus vite et plus haut.

Après 5 ans, rien de sérieux, au sens de nécessaire, n’a été modifié. L’immobilisme structurel s’est même renforcé. L’école de pensée qui prévaut dans le haut de la pyramide est même encore plus étriquée. On crée des hauts comités à la pelle pour paraphraser.

L’ état ne fait jamais d’erreur. Le Président voit juste. Merci messieurs, sujet suivant ?

Maladresses en série provoquant la réaction apeurée des premiers gilets jaunes, puis gestion erratique de la crise covid témoignent de l’inexpérience. En face de la énième grève de ceux qui ne risquent rien, on minimise ses effets et on justifie l’impuissance.

La photo du réel, est sans arrêt retouchée dans les cabinets ministériels par ajout de pixels artificiels.

Quels sont les indicateurs pertinents pour démonter l’équation de l’immobilisme ?

  • le taux de la population active sous protection de statuts.
  • le turn over dans la fonction publique
  • le taux d’absentéisme
  • le taux de double emplois publics par foyer.

A la deuxième question, le taux est voisin de 1 %, alors que dans le privé, une économie saine et dynamique mesure un turn over de l’ordre de 8 %/. A la troisième question le différentiel est de 1 à 3. On s’absente trois fois plus que dans le privé, puisqu’il n’ y jamais aucune sanction de l’abus dans le publique. Pour le troisième indicateur, on ne cherche pas vraiment à savoir, mais il est d’évidence que l’on fait entrer dans la fonction publique un maximum de ses proches, et que les syndicats favorisent cette cooptation, cette co- appartenance.

Chez Total, comme dans toutes les grandes entreprises historiques, une fois entré comme salarié, il faudrait être franchement lunatique pour en sortir.

Le plein d’avantages est si attrayant, qu’il est vain de chercher mieux ailleurs. 30 % des actifs sont sous abris. Or la performance est inversement proportionnelle à la sécurité. Et quel que soit l’endettement de notre pays aucune rémunération de l’emploi public n’en sera jamais affectée. Y compris celle des grosses pointures du ministère des finances, n’est ce pas Bruno ? La sécurité d’emploi n’est jamais évaluée pour ce qu’elle est véritablement : l’exact contraire de la communauté de destins, par évitement du risque.

Macron tourne son attention vers l’Europe ou Poutine, sujets bien plus distrayants que la sclérose structurelle française. Pourquoi avons nous encore 6 fois plus d’élus nationaux que les Etat-Unis ? Ou 25 % de plus que l ‘Allemagne. A trop parler de ce qui devrait on se dédouane de corriger l’inutilité de ce qui est.

Notre moteur huit cylindres poussif, modèle année 40, brûle de la dette, alors que les autres compétiteurs ont déjà changé de circuit. Après les GAFAM, c’est maintenant Elon Musk qui concentre notre mépris le plus distingué.

J’entends la petite musique à la mode ; la France ne fait pas si mal, par rapport à ses voisins, alors cessons ce french bashing. La pirouette est pratique, puisqu’elle caviarde le diagnostic.

En réalité le Président Macron n’est pas jeune. Ou alors beaucoup trop jeune.

Le syllogisme du « meilleur »

A la veille d’élections, qualifiées de législatives, on peut s’éclaircir les idées, tout en restant modeste sur l’influence que l’on se prête.

C’est peu de dire que le citoyen attend désormais que la magie du vote transforme en mieux sa situation personnelle, et très accessoirement celle de son voisin. Depuis 1981, n’ayons pas peur des dates avec des épines, quelques mauvais esprits, animés par un chef de bande cynique ont commencé à faire basculer notre pays de l’état de responsabilité gaullienne, à l’état de protection/précaution.

Et les comédiens du monde meilleur sont alors montés sur scène. Ce sont des individus, malins et crétins en même temps, qui savent que vendre un monde meilleur, est un thème mirobolant.

Comment fonctionne le syllogisme. Phase 1 : vous décrétez que l’état du monde n’est pas satisfaisant. Phase 2 : vous soutenez qu’il n’est pas acceptable de ne pas corriger ses multiples imperfections, injustices, ses malformations .Phase 3 : vous affirmez que nous pouvons le rendre meilleur, puisque justement il ne l’est pas assez. Phase 4, vous énoncez les mesures radicales qui conduiraient à l’allégresse de ce meilleur tant attendu.

Le politique contemporain est celui qui exonère chaque citoyen de toute influence sur la physionomie de l’état du monde. Alors que la réalité, crue et cash, est que chaque humain fait l’état du monde. Nous sommes des producteurs d’impacts. Et l’état du monde est très exactement le reflet des millards de décisions prises chaque jour et de leurs intrications. L’intelligence artificielle ne pourrait jamais en mesurer la complexité.

Le monde meilleur est une quasi escroquerie intellectuelle. S’il est ce qu’il est, il est ce que nous avons chacun façonné. La rhétorique du bonimenteur politique est celle du joueur de poker. qui bluffe sur la valeur de sa main. De l’origine de la déception quand le jeu est étalé et donc de l’origine de l’abstention.

La deuxième question latente est de comprendre pourquoi les individus les plus obnubilés par la conquête du pouvoir, déguisent leur ambition en sens de l’intérêt général. Nos joueurs de poker hexagonaux se distinguent particulièrement car ils s’acharnent contre les bonnes cartes : selon eux il faut supprimer l’as, le roi, la dame et le valet, pour que le bénéfice nul satisfasse tout le monde.

le syllogisme du monde meilleur infuse depuis 40 ans , au point même d’avoir désormais en 2022 le plus profond mépris pour la réalité. Le collectif – mot valise de la pensée magique – est le mode de régulation pour enfouir cette réalité sous une tonne de bonne pensance.

L’individu sait depuis qu’il sort de l’enfance que l’effort lui permettra d’atteindre la plupart de ses objectifs. A la condition qu’il ne soit happé par le collectif qui lui imposera de renoncer à son esprit critique, et adopter le syllogisme des petits malins comme valeur écarlate.

Dimanche soir, 12 juin 2022 la réalité sera dépouillée par le syllogisme du monde meilleur.

Diffusable sans parcimonie….

Le brouillard et le ravin…

Sur l’autel des augures, le présage sourit à Macron. Quelle aubaine que ce maintien du dialogue avec Poutine. A la condition tout de même que ce soit encore lui, quand la guerre aura épuisé la Russie et saccagé l’Ukraine. Les gaffes de Biden, ainsi dépeintes par nos stratèges en conciliation courtoise, sont-elles vraiment des gaffes ?

Le brouillard s’est levé sur la campagne. Il escamote les contours de la réalité. Et c’est dans le fond bien agréable de ne plus comprendre la globalité, pour se recentrer sur son réservoir et sa tondeuse. Les limites de l’entendement sont désormais atteintes. Revenir au simplisme quotidien : qui est prêt à nous donner le plus ? Déplacer Noël en Avril, voilà le bon programme.

Ce qui serait utile pour notre entendement, serait d’organiser un débat entre Macron et Agnès Verdier Molinié, qui est la meilleure spécialiste de la mise en scène des finances publiques. Elle voit comment Macron, et sa cohorte de compagnons d’école, creusent sous le tapis. Elle obligerait ce Président, littéraire insolent, à sortir de l’euphorie,calculette en main. Le littéraire se fait fort de tout résoudre par le verbe et s’éblouit de sa propre aisance. A la tête d’un groupe ,en situation de concurrence managériale frontale, Macron aurait été incapable de défendre la stratégie d’indifférence à la dette, sur laquelle il renforce l’aveuglement français.

Qu’un cabinet, Mac Kinsay ou autre, se frotte les mains de ce mépris chronique pour l’efficacité, ne modifiera pas leur préférence cinquantenaire pour le statu quo, et sa cause profonde : le refus du risque. La trouille est le key factor qui enserre la quasi totalité de nos abandons.

Le brouillard arrange encore trop de gens pour que la maturité, expression de l’entendement raisonnable, regagne les esprits dans notre vieille France. Les journalistes sont en plus d’accord avec les politiques : maintenons l’artificialité du débat au niveau qui permet de ne pas bousculer les situations acquises. Quand le ravin est sur le tracé de la fuite, le brouillard permet de siffloter d’un bon pas.

Pour le moment il est encore trop tôt pour investir sur la lucidité, c’est déplaisant.

A diffuser sans modération….

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Le fou et le cavalier…

Les experts sont en sur régime ! A tous la question est posée : pourquoi a-t-il fait ça ? Aucun n’a encore répondu : parce qu’il ne sait rien faire d’autre. C’est un volet de l ‘explication : Poutine a été biberonné à la duplicité, quand il collaborait avec la Stasi est-Allemande. Sa lecture du monde est celle de la contrainte. Dis moi ce que tu penses, et je t’obligerai à penser ce que moi je pense. L’historien nous prouve que cela marche, au moins un certain temps.

Contraindre est le levier spontané de l’autocrate possédé par son désir de puissance. Lequel repose toujours sur un désordre mental. La progression continue du Droit résulte de la tyrannie latente,des croyances comme des ambitions démesurées .Inquisition ou communisme, même ressort, même terreur.

Revenons au deuxième volet de notre drame. L’Ukraine en choisissant Zelesny en Avril 2019, a démontré qu’elle était déjà dans le camp Occidental, par rejet de l’appareillage hérité des communistes, experts de la contrainte et de la corruption qui en est la marâtre nourricière. Qu’un acteur puisse représenter les valeurs de l’ouest (vs Reagan 1980 ) est insupportable pour le credo du colonel du KGB. Ses passions pour l’humiliation et la génuflexion révèlent l’étroitesse de son champ de perceptions.

Et oncle Sam dans l’histoire ? Trump ne l’aurait-il- pas décervelé ? Pas vraiment. Oncle Sam a une très longue expérience des mécanismes mentaux du despote. et il a compris que Poutine « était « à point ». Le cavalier enjambe la diagonale du fou. Lui répéter qu’il était hors de question d’y aller, et le faire acquiescer aussi par les européens, a eu pour effet de lui faire sous-évaluer la menace de sanctions économiques ,pégligeables, et l’inciter à maximiser le motif alibi de grandeur retrouvée de la Russie. Bingo !

Oncle Sam sait l’infirmité vaniteuse de l ‘agent du KGB, complexé narcissique. On ne rétablit jamais une personnalité qui très tôt a fait le choix de la dissimulation : la tumeur est trop profonde.

Mais… l’objectif n’est pas seulement Poutine. Il est encore plus loin, c’est Xi Jing Ping. Poutine est en fait le coup d’avant pour coup d’après. En réveillant l’Europe, Oncle Sam, sait qu’elle devient de facto l’associé qui lui manquait pour l’affrontement sino-occidental. Le supplice chinois est le même : la contrainte et la coercition, avec plus de détermination et de cynisme, car la multitude de pions étouffe le résistant. Acceptez que je vous surveille nuit et jour ou disparaissez. Le sort de la joueuse de tennis chinoise dit ce qu’il advient si vous décrivez le réel.

Les stratèges américains, avec cette expérience du despote, cumulée depuis 1945, savaient que le mental obnubilé du colonel du KGB serait le facteur de déclenchement d’une réaction de l’Europe, jusque là emberlificotée par l’entrisme islamique.

Le pseudo langage, ou le langage truqué que les démocraties occidentales ont laissé s’infiltrer dans leurs médias, au nom du respect du pluralisme d’opinions, va être débusqué et contrecarré avec plus de vigueur : en particulier en France où le déguisement de la réalité a beaucoup de costumiers. Dont un à moustache.

Il y a aussi, et enfin, un espoir de sortir du compost idéologique que les verts nous infligent en décrétant la primauté de leurs peurs sur nos lucidités.Les vrais stratèges entrepreneuriaux ont deux exemples d’alertes brûlantes : Hong Kong en 2021 puis Kiev en 2022. Voilà de quoi réorienter toutes les stratégies de développement industriel vers l’auto suffisance énergétique d’une part, et l’armement spatial d’autre part. La liberté a et aura encore besoin d’hyper-technologie. Echange 10.000 Mélenchon contre un Elon Musk.

Que c’est gentil de crier aux loups contre les Gafam, les éoliennes, la croissance, le profit malsain, et de manifester pour recevoir plus en donnant moins ! S’éclater sans souffrir. Les molissants sont parmi nous. Chirac leur a offert le principe fondateur : ce lui de la précaution. A ne pas confondre avec les prudences de l’habileté.

Réservons notre prochaine séquence au principe de protection, jumelle de la précaution, qui entame la moëlle épinière de notre dynamisme.

Les ukrainiens ont droit à une standing ovation ! Ils affrontent le plus grossier des virus.

A diffuser sans barguiner….

De la brouette… à James Webb.

Vous n’allez pas voter pour moi, car je n’aurai pas les 500 signatures. Pourtant une fois élu j’aurais passé toute mon énergie à finir de remplir la bouteille à moitié pleine. Je pense que c’est aussi l’objectif de Valérie.

Tous les jours, vous observez, comme moi, que les protagonistes de l’élection ont une vision assez déprimante de l’état des lieux, et qu’ils vendent pour la plupart des miracles et des mirages, qui tous visent à augmenter le temps du barbecue et du rosé, au détriment de ce qui fait le coeur de nos vies : agir.

Je vous propose une clé de lecture pour comprendre vos contemporains. En Mars 2022, je dirais que le monde se divise en deux groupes : les ruminants et les agissants. C’est la segmentation fondamentale entre débat ou action.

Si depuis le milieu du 18 ème siècle l’humanité a commencé à sortir de son état naturel de pauvreté, c’est aux agissants que nous le devons.,A toute vapeur ! La physionomie de notre monde résulte du cumul de leurs initiatives depuis près de trois siècles.. A l’inverse, suivre les concepts et les outrances d’un ruminant c’est l’assurance de rester pauvre. Mélenchon est le type parfait du ruminant qui n’aura rien produit d’autre que des griefs en 40 ans de carrière. Cela fait trè très cher le grief ! Il est doué pour ne rien produire.

Ceux qui ont contribué à élaborer la brouette, outil si précieux, ont fait plus pour l’humanité que les écologistes d’aujourd’hui, devenus les nouveaux imprécateurs du bien. Si vous êtes baigné dans un bocal de ruminants durant votre éducation, vous aurez effectivement du mal à vous enthousiasmer pour le télescope James Webb et vous retournerez vite à votre compost.

Ajoutez à cela que c’est bien la coopération scientifiquequi a permis d’envisager d’expédier ce télescope extraordinaire à 1,5 million de kilomètres de la terre. Les agissants ont une fibre coopérative naturelle. Les ruminants ont une fibre conflictuelle naturelle. Tout est dans ce distinguo.

Si vous souhaitez appliquer cette segmentation à la prochaine élection, il n’y a que 2 candidats envisageables. et la courtoisie voudrait que la femme passe devant.

Je reconnais qu’il devient de plus en plus déroutant de se forger une opinion « éclairée », car les informations disponibles et leurs intrications croissent de manière exponentielle. Le sachant d’aujourd’hui est un ignorant. En raison de cet enchevêtrement, certains renoncent à viser juste et écoutent, via les sondages, ce que pense le voisin. Les untel disent que….

Les chiffres, eux, disent clairement que l ‘Allemagne est agissante et la France ruminante. En clair ils font des brouettes, et nous, nous demandons comment il faudra penser à faire une décret pour définir son usage. Renversant !

On entend dire que finalement ce trop jeune président aurait bien géré la crise.Je ne partage pas cette appréciation : la crise a masqué la passivité de l’action, et accru l’omnipotence des grands clercs, à cravate bleue et caquette dorée. Dans une entreprise, une vraie, ils auraient déposé le bilan tout simplement.

Une ambition solide pour un pays , une nation, cela consiste à optimiser l’environnement du fabricant de brouettes tout autant que le concentré d’intelligences qui a enfanté James Webb.

Si je dois synthétiser l’enjeu, cela tient en une phrase : laisser ruminer et continuer d’agir.

Bien des gens espèrent, sans le dire, qu’on leur souffle une bonne idée….

A diffuser avec excès…..

Rappel : Dupont Aignan a provoqué l’écart de 1,30 % qui a permis à Macron de devancer Fillon. Ce serait idiot et désolant qu’il provoque encore aujourd’hui pareille pitrerie.

Yes, on y arrive !

Vous savez que j’ai dans le Hauts de France une amie qui ne consomme que des bonnes nouvelles : ce qui est la philosophie des gens d’aplomb.

Alors pour qu’elle démarre 2022 du bon pied, voilà de quoi balayer la grisaille des malédicteurs et autres collapsologues. Le MIT – Massachussets Intitute of Technology – vient de confirmer que le principe de la fusion avait été trouvé, et ce beaucoup plus tôt qu’envisagé. C’est une avancée qui sera bouleversante. Au figuré comme au pro

En résumé, il s’agît de fusionner deux atomes d’hydrogène dans du plasma -quatrième état de la matière – à des températures sidérales, grâce à l’équilibre provoqué par un nouveau type d’aimants. L’industrialisation est espérée sous 10 ans. C’est un saut technologique absolument magistral, car ceci remplacera toutes les énergies de source fossile et naturelles.

Ce sont de jeunes physiciens du MIT qui sont à l’origine du process, dont rêvait la communauté scientifique. Au figuré, cela confirme l’extraordinaire potentialité de la fusion des intelligences, sous réserve qu’elle ne soit pas bridée par des esprits retardataires..

Toute société, évolue et progresse avec les 10 à 15 % qui dans une population sont « positive minded ». A l’opposé toute société est freinée, ralentie, bloquée, par les 10 à 15 % qui par éducation, idéologie et religiosité, acceptent de rester sous l’influence d’idées et concepts obsolètes.

Il est probable que la campagne électorale, porte sur des perspectives bien plus triviales, mais je me réjouis de vous confirmer, à travers cette info, que la convergence des intelligences produit ce que l’humanité espère.

Yes, on y arrive !

Artcicle diffusable….

Angela… please come on !

Angela est libre. Si nous l’avions eue pendant 16 ans, imaginez dans quelle situation la France serait aujourd’hui. Guérie peut-être… En 16 ans , elle a vu passer Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. 4 contre une.

Aujourd’hui, après avoir, depuis 1995, confié le pouvoir à trois énarques et un effronté, la lucidité nous invite à la circonspection sur ce qui adviendra entre 2022 et 2027.

La question en suspens porte sur la raison profonde qui nous détourne des efforts à consentir pour retrouver une maturité, qui s’est perdue dans le effluves des promesses vénéneuses.

Alors pourquoi le bât blesse ? L’ explication est à chercher au coeur de la monoculture psycho-mentale qui prédomine depuis près de 40 ans : soit une vision rabougrie de nos capacités de citoyens à affronter le réel. Toute organisation, y compris au format national, repose sur l’enthousiasme de son leader. Les nôtres sont craintifs. Ils biaisent les diagnostics et renoncent.

Les renoncements ont commencé avec l’illustre Chevènement, qui a montré la ligne philosophique, la minimisation Il a fait de très nombreux disciples, tous d’accord pour nous reprocher d’exagérer.

En ce moment Zemmour pose en fait une seule question : quand cessera-t-on de tricher et de minimiser les dégâts provoqués par nos renoncements ? Mathieu Bock-Coté, canadien, vient de prendre la relève sur C News. Il est jovialement incisif, et sait expliciter ce que la gauche ne supporte pas d’entendre : sa complicité intellectuelle avec les déconstructeurs., style Médiapart, France inter, and woke et cie.

Angela rend les clés d’un pays qui respecte la réalité. C’est à dire qui accepte l’idée que les divergences se traitent paisiblement par la négociation. Ce serait tout bénéfice que de lui confier pour 18 mois une mission d’intérim de gouvernance de la France.

Angela… come on !

La bonne rentrée de Valérie P.

Nous allons faire un petit crochet par la gauche avant de revenir à droite et parler du bon été de Valérie Pécresse.

La gauche est en pleine forme. Elle sait qu’elle n’a aucune chance : c’est une situation idéale pour imaginer des programmes radieux. Après le 30 à Paris; Hidalgo peut faire encore mieux. Ils n’ont pas encore penser à limiter la vitesse des TGV….

Valérie a fait de très bons devoirs de vacances, et pour s’être déclarée 6 mois après lui, elle n’est plus qu’à 2 % d’écart de Xavier Bertrand. Un directeur sportif dirait qu’on est dans le timing.

La soudaine candidature d’Eric Ciotti, confirme que Valérie est dans le bon tempo. Ciotti roule manifestement pour une autre écurie que la sienne.

Michel Barnier, avec son indéniable sérieux, couvrira l’aile droite nostalgique des bienséances d’antan, et apportera volontiers son pactole à celle qui nous sortira des inefficaces schémas masculins.

Denis Payre sera bien utile pour réintroduire le réel dans les pieds des protagonistes, et signifier à tous que la trop grande proportion d’emplois publics est la cause mère de nos déclins.

L’enjeu pourrait bien se situer du cote des moins de 40 ans. Où seront les moins abstentionnistes ? A droite ou à gauche ?

Souvenon nous aussi que lss 4 % qui sont allés à Dupont Aignan, ont en fait élu Macron. Ils se sont crus malins de punir Fillon.

La question centrale revient à demander pourquoi Macron conserve -t-il encore des électeurs de droite, qui ont eu largement le temps de vérifier qu’il compense l’inexpérience par la séduction verbale.

C’est une véritable opportunité que de nous associer au succès d’une femme, afin de nous sortir de là.

A diffuser en une seule dose….

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