Il ne faut pas braquer les gilets jaunes.

La précarité, et sa demi-soeur l’incertitude, expliquent les appels à l’aide de bien des manifestants. Pour écarter l’incertitude les individus ont deux options : soit réussir et devenir riches, au prix d’un investissement personnel de tous les instants. Soit viser tous les jobs à statut, qui écartent à jamais l’incertitude.

Savez vous que dans les fonctions publiques au sens large, il y a un taux de démission dérisoire, alors que dans l’économie privée, à risque, le taux avoisine les 8 à 10 % de l’effectif. Vous avez compris pourquoi.

Les gilets jaunes demandent que l’on prenne bien plus à ceux qui ont réussi, alors même qu’ils doivent leur propre travail justement à ceux là qui ont réussi.

Jean-Luc Mélenchon, modèle du tribun attardé, n’a pas encore compris que Renault, c’est Monsieur Louis Renault, bien avant d’être le nid douillet de la CGT de M. Martinez.

Quand un gilet jaune prône encore plus de ponctions, il se tire une balle dans le pied.

Confier un euro de plus à l’état, c’est avoir l’assurance qu’il sera mal employé, improductif, gaspillé, et que vous n’en reverrez plus que 40 centimes. Les gilets jaunes devraient demander que ce soit l’Allemagne qui dirige la France en location gérance pendant 10 ans. Ils auraient une vraie chance de gagner plus.

Les gilets jaunes croient qu’il suffit de prendre l’argent là où il est. Ils n’arrivent pas à faire le lien entre la sécurité que procure une trésorerie bénéficiaire et leur propre job. L’ignorance économique est ce qui convient le plus aux syndicalistes, car cela participe au maintien de leur emprise. Les gilets jaunes excluent tous ceux qui savent au moins l’alphabet, car la suspicion est la défense de l’ignorant.

Il faudra donc envoyer des bouées aux gilets jaunes pour qu’ils ne sombrent pas dans la paranoïa la plus puérile. En attendant les blacks-blocs et les pilleurs se frottent les mains. Le pouvoir est tellement tétanisé par l’accident mortel, qu’il préfère le saccage à la bavure.

Le grand débat ne fera jamais apparaître ce qu’il faut que les français acceptent de changer à titre personnel. Depuis 1981, on leur explique que si les riches n’étaient pas des salopards, tout serait réglé. et…ils y croient !

La noyade est au bout du gilet, quand on crève la poche d’oxygène

A diffuser sans modération….