Billes de Plume

... à la poursuite des idées simples... le Blog de Bruno Vildrac

Mois : janvier 2020

Iran 0 , Trump 2, service à suivre

Vous le savez bien, Trump est le plus médiocre Président des Etats-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. De quoi remettre en cause la santé mentale d’une nation. Un score éblouissant et mondial d’opinions négatives.

Eh bien après ce qui vient de se passer en 15 jours, je serais Iranien, je commencerai à cocher le calendrier pour voir combien de temps les Mollahs et les gardiens de la révolution vont tenir.

La riposte magistrale qui devait venger Soleimani, a fait l’effet d’une bombe à eau. Et avec l’assassinat de 172 Irakiens dont l’avion est passé dans le viseur de l’incompétence tueuse, on atteint le tragique du déni sanglant.

Qui ira désormais reprocher à Trump de réagir à la moindre folie suicidaire des Mollahs. Mollahs qui sont sûrement entrain d’étudier avec la plus grande attention, où ils iront se planquer quand le vent va tourner.

Les iraniens ont désormais un intérêt direct à ce que Trump soit réélu, car il ne lachera pas la pression. Et il serait bien miraculeux que les Mollahs tiennent encore 6 ans. Les sanctions vont faire très très mal. Les démocrates en ne faisant rien, renforceraient un peu plus longtemps les mollahs.

Si les européens comprenaient les véritables enjeux, ils se dispenseraient d’aller faire du tourisme pour s’extasier sur l’histoire Perse, alors que dans le village d’à coté toutes les femmes sont traitées comme des objets sexuels : comment ça rien à voir ?

Il est vrai que le Président tweeter a complètement déstabilisé la tribu des experts, dont le métier est de nous éclairer sur la situation et le futur, car nous, nous sommes trop pauvres en cartes maitresses pour percevoir les complexités du monde. Sic

Au petit matin, l’histoire peut surprendre : et si l’instabilité de Trump avait pour effet bien réel, d’inciter les gros cadors de la planète à ne pas trop jouer avec le feu, ou pousser le bouchon un coup trop loin.

Nous sommes en face d’une constante imparable : quand vous partez avec un flot d’opinions flatteuses, le ciel peut vite devenir sombre. Quand vous partez avec un torrent de mépris et de sarcasmes, le ciel ne peut que s’éclaircir.

On pourrait prendre Mélenchon et Trump, ça fonctionne ! Vous devinez lequel dénouera possiblement la tragédie iranienne…

A diffuser sans modération…

La pénibilité née dans une rose-poing

Le vrai père de la pénibilité n’est plus. Il se nommait François Mitterrand. Son combat contre la pénibilité originelle du boulot a bien marché puisqu’il lui a permis d’être élu. Ce jour là, le travail en a pris un sacré coup !

Il est superflu de se lancer dans une longue dissertation, à dominante socialisante, pour résumer la trame du projet. Une élection se gagne toujours du coté du loisir et de la détente et jamais du coté de l’effort, du travail, de la responsabilité. Mettez y aussi un peu beaucoup d’allocations pour emporter l’affaire.

Retraite à 60 ans, alors que déjà les meilleurs économistes, comme Galbraith, disaient à l’époque qu’il fallait aller progressivement vers 70 ans, car l’inactivité pendant un trop long temps de retraite génèrerait plus de frustrations et de nouveaux dilemmes, que de bénéfices. Et qu’être sorti trop tôt du monde du travail, et donc de ne plus contribuer à la dynamique sociétale naturelle, provoquerait d’autres types d’ effets plus pernicieux.

Mitterrand n’est plus là pour voir les dégâts que sa soif de pouvoir provoque toujours en 2020.

Cinquième semaine de congés payés, pour bien plomber le coût du travail et confirmer que le loisir est la vraie tendance moderne et progressiste.

Dernière couche avec les 35 heures. Ou le summum de ce que la vanité et l’idéologie peuvent produire pour serrer encore d’un cran le travail, exigence honteuse qui abrutit l’individu.

Et cerise sur l’énorme Chantilly, le courtisan le plus obséquieux, célèbre la défaite du travail, en inventant une fête de la musique, le jour de l’été. Le loisir est enfin arrivé au sommet du triangle des vraies valeurs. Le travail c’est trop moche.

A 25 ans, je pense retraite. Victoire !

Reconnaissons qu’effectivement il y a des gens qui s’ennuient au travail. Parce qu’ils n’ont pas assez de travail, justement. Ceux là sont souvent très ingénieux pour dissimuler qu’ils n’ont de fait pas grand chose à faire. Quelque chose d’utile s’entend. Souvenez vous du Livre produit par Zoé Shepard du Conseil régional d ‘Aquitaine  » Absolument dé-bor-dée  » . Tellement et honteusement exact qu’il a été envisagé de la licencier au plus vite. Le chômage interne existe, et il se voit malgré tous les paravents dressés pour le masquer.

Ah l’effort …. ! Souvenez vous : vous deviez porter votre valise dans les gares et les aéroports, et lors de votre déménagement il fallait monter 4 étages. Aujourd’hu, vous poussez votre valise à roulettes, et vos meubles sont hissés sur un élévateur.

Oui mais le travail, Monsieur, c’est vraiment pénible…!

A diffuser sans modération…

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