Billes de Plume

... à la poursuite des idées simples... le Blog de Bruno Vildrac

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Lapin de Noël

Poser un lapin aux dindons de la farce, on aurait du s’y attendre.

Les écolos ont pris les rênes, non par surprise, mais par méprise. Nous pensions qu’il allaient s’occuper de tout ce qui est moche, mais nous n’avions pas percuté qu’ils pensaient à notre ré-éducation.

A Bordeaux le sapin de Noël vous posera un lapin.

. Ceux des électeurs qui leur ont fait la courte échelle, viennent de réaliser que les écolos ont bien l’intention de nous ramener dans le droit chemin.

Le vélo ce n’est plus fait pour monter le Ventoux, ça c’était avant : aujourd’hui cela sert à déconstruire le macadam que la bagnole s’est approprié honteusement. Attention à bien changer de look et de discours quand vous sautez de votre SUV digitalisé, à la selle de votre vélo électrique Moustache. ( réussite remarquable d’un français dans le haut de gamme )

L’évangile de la sobriété est en cours de rédaction, et le miracle sera que plus la consommation sera détoxifiée plus vous réaliserez que la Trabant suffît largement pour ne plus aller aux sports d’hiver, où le canon à neige sera mis en examen.

L’avenir de la bouteille d’eau en plastique va être très court. Il est vrai que l’eau du robinet désaltère aussi. C’est ce qu’il risque d’arriver après la future mésaventure de la bouteille d’eau, qui pose question. Où l’écolo va-t-il diriger sa lunette de correction à focale verte ?

Sur les errements de nos pères qui ont tout misé sur la croissance, et sur l’avenir de la 5 G ! Technologie d’accélération, dont l’écologie ne veut plus. D’ailleurs la 4 G c’était déjà bien trop. Finalement nous avons eu tort d’arrêter le minitel… mais puisque Pierre Rahbi va vous allouer 50 m2 de potager pour une frugalité de colibri, ça devrait aller…

Pour nous, citoyens de l’ordinaire quotidien, le climat va changer, c’est à dire l’ambiance : on avait compris ciel pur et température douce. Méprise. C’est le coup du lapin qui va nous arriver, et le freinage ne sera pas progressif. Il est vrai que changer le climat cela prend des années, alors que déconstruire c’est bien plus rapide, et même jouissif.

La pandémie va, peut- être, ralentir les ardeurs ré-éducatives de nos écolos, car ce qu’elle nous dit en bloquant notre respiration, c’est que ce qu’il y a de plus important dans une vie, c’est de bosser, et que la plus belle des générosités, entre toutes, est de créer des emplois pour tous ceux qui ne savent comment créer le leur. Et non pas de nous déposer les sapins.

Nous avons besoin d’autant de créateurs que d’urgentistes.

A diffuser sans modération et sans contact….

Aphorismes d’automne sous hypno-virus

La détestation du moindre risque pourrait aller jusqu’à interdire la vente des escabeaux.

La jeunesse peut durer toute une vie., si on ne se retourne pas.

Une grande part des gens intelligents ignorent qu’ils n’y sont pour rien.

Les croyances religieuses conviennent à ceux qui sous-estiment leurs capacités de vivre libres sans elles.

La jalousie est la mère naturelle du droit.

Un énarque ressemble à un cycliste qui ne monterait qu’une seule fois la planche des belles-filles, pour en redescendre tranquillement durant toute sa carrière.

La beauté physique est un ravissement offert à l’humanité.

La coercition chinoise est l’assurance que ce pays explosera un jour.

La complexité administrative est une compensation vengeresse.

Lire consiste à espérer que l’éternel recommencement soit une blague.

Embaucher c’est mieux que donner.

Twitter, c’est jouer sans ballon.

On apprécie les anciens, car ils étaient là au début de la séance.

Un aphorisme, c’est un croquis sans croquis.

A diffuser avec modération….

135

Le nombre 135 est la synthèse la plus brève et la plus expressive des contours de l’intelligence française. Vous serez surpris de voir ce qui se cache derrière ces trois chiffres. 135 c’est très exactement le montant en euros de l’amende encourue si vous ne respectiez pas les consignes du temps de confinement. Ce nombre a un sens caché, ou plutôt un sens subliminal.

Pour une amende, 50, 100, ou 150 euros semblaient tomber sous le sens. Bien trop simple ! Ce choix de 135 euros, nombre sorti de nulle part, cristallise à merveille l’approche conceptuelle française. Celle qui imprègne, depuis près de 50 ans, tous les cerveaux de la sphère publique.

Pour trouver l’explication de cette néfaste curiosité, il faut chercher du coté de ceux qui conseillent le Prince, c’est à dire le Président de la République. Le Prince a toujours l’angoisse de perdre le pouvoir dont la conquête l’a obsédé. Le meilleur moyen de le garder est de ne pas commettre de bourdes, où à le dissimuler s’il en commet malgré tout. A cette fin le Prince s’entoure de conseillers. Pas n’importe lesquels. Il veut les plus brillants et les plus malins. Or un conseiller malin sait qu’il n’est pas là pour simplifier : tout au contraire il tient son influence de l ‘exposé de la complexité de chaque situation.

D’où la règle n°1, un conseiller crée de la complexité, même là où il n’y en a pas, car ce faisant il magnifie le Prince qui doit trancher dans cette complexité, si bien analysée par le conseiller. Que le prince souvent ne soupçonnait même pas.

Cette option délibérée et quasi philosophique, explique pourquoi les dirigeants des autres pays ont autant de mal à comprendre notre refus devant l’obstacle, et notre goût pour les stratégies d’évitement. Nos influenceurs préfèrent reconstruire le réel, pour qu’il s’accorde avec les visions complexes qu’ils ont plaisir à échafauder. Les exemples de solutions logiques, efficaces car simples, sont légion chez nos voisins européens.

Règle n° 2 : la complexité est sélective. Elle écarte les pragmatiques et renvoie le bon sens dans le placard des idées frustres. Elle réduit au plus petit nombre les conseillers potentiels, qui forment un club d’élus, parfaitement en phase, sans même avoir à se concerter. Depuis des dizaines d’années, ils se nomment Raymond, Alain, Jacques… et ont accès aux heures tardives et discrètes, celles de leur avis magistral.

On peut affirmer que Giscard d’Estaing a été le premier représentant de cette école, car il était sur ce plan primus inter pares. Aucun conseiller ne pouvait le challenger en terme d’excellence. Il se fit d’ailleurs une spécialité de traduire, à sa manière, la complexité en petites leçons de simplicité sur paper board. Avec les successeurs de Giscard, les conseillers ont intellectuellement dominé le Prince, en ayant la courtoisie de lui laisser toujours la signature au bas de la décision.

Règle n° 3 : la complexité se construit d’elle même. Dès l’instant où le postulat de départ est que si la question est simple, c’est qu’elle n’est pas bien posée, vous ouvrez systématiquement un appel d’air, un appel d’offres pour la rendre complexe ! Qui accouche au final de 135, et surtout pas de 130, encore moins de 100, qui serait presque trivial. Nous sommes aux antipodes de la vie quotidienne de l’entreprise qui en recherchant l’option la plus efficace, aboutit la plupart du temps sur la solution la plus simple : un croquis vaut mieux qu’un long discours. Le choix délibéré de la solution 135 est d’autant plus facile qu’il est indépendant de toute sanction dans le temps. Dans la sphère publique , le seul risque réel encouru, est que d’autres atteignent avant vous les échelons décisifs. Et il y a largement assez de postes pour tempérer les déceptions de ceux qui n’atteignent pas la toute dernière marche.

Règle n°4 : la complexité devient virale. Dans la sphère décisionnelle publique, une fois que vous avez compris les effets valorisants de la complexité, la méthode ruisselle jusqu’aux échelons les plus simples de la hiérarchie. Le fait que des tâches et des missions ne servent strictement à rien, au niveau du bénéfice rendu, n’a plus vraiment d’importance. La stupéfaction des français devant l’ineptie n’a pas d’autre origine que l’auto-satisfaction de la sphère publique. Si un président de région parvient à dégonfler de 15 % les frais de structure, cela laisse deviner à quel niveau d’invraisemblances ils étaient parvenus. En ce moment de CoVID 19, une très grosse collectivité territoriale a décidé de consacrer une toute petite enveloppe de 200.000 euros pour soutenir les associations, par saupoudrage de 500 à 3.000 euros. Les conditions à remplir et l’énergie consacrée pour entrer dans les clous de l’éligibilité sont telles qu’il serait épuisant d’y répondre. Cela se nomme tout bonnement du travail artificiel sans aucune valeur ajoutée, mais qui sert l’image de celui qui l’a si généreusement initiée.

Règle n° 5 : La sécurité d’en haut crée l’usine à gaz du bas Dès lors que dans la sphère publique, vous avez accès à des jobs garantis à vie, la simplicité n’est plus un critère pertinent. Dans la partie haute du triangle décisionnel, on apprécie particulièrement ceux qui savent extraire de l’inextricable magma administratif un angle d’attaque. Ce qui leur donne aussitôt la liberté d’en rajouter une couche, sous les applaudissements forcés de leurs rivaux. Puisqu’il n’y aucun risque à étudier le problème, tout le monde se jette dessus, en créant des comités, des cellules, des délégations, et même des hauts-commissaires. L’usine à gaz ne peut plus reconnaître son propre père, puisque tout le monde dit avoir participé à la fécondation. Le 5 de 135 c’est moi !

Règle n° 6 : Plus la société civile performe en simplicité, plus la sphère publique en détruit le bénéfice . Elle est par nature schizophrène, car elle sait qu’elle doit sa survie à la performance des entreprises, tout en bridant et récupérant cette performance sous forme de taxes et de normes. Si vous laissez à une entreprise l’euro de résultat qu’elle a produit, elle l’utilisera pour pouvoir en générer 2. Si vous laissez la sphère publique prélever la moitié de cet euro, elle en consommera 50 % pour elle même, il n’en restera donc qu’un quart pour le bien commun, et vous aurez perdu toute chance d’en avoir 2. Il est désormais établi que l’amélioration générale du niveau de vie dépend avant tout du moins d’état. Soit l’exact contraire de la préférence française. Le Covid 19 prouve que le foisonnement des initiatives individuelles, est un révélateur extraordinaire des potentialités, malgré la glaise administrative qui s’accroche désespérément au maintien de l’usine à gaz. Dans un pays qui en temps normal était déjà quasi hors course pour les raisons citées, la crise va accroître le pouvoir de tous ceux qui ont choisi la sphère publique pour l’immunité qu’elle garantit. La production de bâtons dans les roues va exploser !

Et c’est ainsi qu’aucune recherche ne sera entreprise pour trouver l’antidote au poison 135….

A diffuser sans modération….

Lettre recommandée aux punitifs, aux déclinistes, et aux étatistes.

En février 2020, J’avais presque achevé un billet sur le raz de marée prévisible des écologistes aux municipales, qu’une autre vague a soudain mouillé mon papier.

Vous connaissez le contexte Covid 19, inutile donc de le décrire en boucle comme le font les médias qui pataugent avec délectation dans la redite. Le virus nous a pris de face et à revers. Dans ce contexte tragidémique, il faut contrer trois écoles de pensée qui font d’importants dégâts elles aussi. La dangerosité des idées fausses est tout aussi réelle et grave, mais le vaccin existe lui : il faut déconstruire l’ossature de leurs affirmations. Les punitifs, les déclinistes et les étatistes sont parmi nous. C’est le bon moment de leur adresser une lettre recommandée.

Les PUNITIFS. Ils savaient que cela allait nous arriver. Il savaient que le mal était dans le fruit, et que la punition était imminente. Leur preuve est enfin arrivée : elle est là, bien là, impitoyable et tueuse. Ils ont deux causes fondamentales, prêtes à l’emploi : le péché d’un coté, et le capitalisme de l’autre. La formule est même totalement réversible. Pour les punitifs les solutions sont évidentes, ré-éduquer le pécheur et remplacer le capitalisme, ou les deux en même temps : ainsi le monde deviendra sain pour la première fois de son histoire. Si vous demandez aux punitifs de vous préciser où commence le péché et le capitalisme, son autre visage, ils vous diront dans le gain, dans le profit, donc dans la richesse. Le punitif croît à la vertu de la crainte. Peu importe que l’humanité ne sorte pas de son état naturel de pauvreté, il faut castrer la richesse. Mediapart est le chef spirituel de cette tribu, qui désigne le gibier à traquer. Autre signe de reconnaissance , le punitif affirme qu’il y a de l’intentionnalité dans tout évènement, et qu’il sait en donner l’explication. Dès que vous entendez ou lisez qu’il y a de l’intentionnalité dans la nature, ou à cause d’une divinité, vous savez que vous côtoyez un punitif. Distancez vous de plusieurs mètres. Le punitif peut avoir assez de talent rhétorique pour vous amener à conclure par vous même qe vous êtes effectivement coupable..

Les DECLINISTES. Il est en général, plus subtil et plus habile que le punitif. mais il est plus inquiet, bien plus inquiet. Le décliniste a une perméabilité naturelle pour tour ce qui cloche. Si un ratio alarmant lui passe sous le nez, il le retiendra longtemps. L’avenir du décliniste est de devenir frugaliste. La plupart des déclinistes vivent déjà dans de bonnes conditions de sécurité : ils ont un job qui les protège de la concurrencence sauvage effrénée. Ils sont installés dans la vie. Ils utilisent tous les progrès technologiques, mais pour se dédouaner, ils en sont les meilleurs pourfendeurs. ‘‘ On va dans le mur », est leur incantation favorite. A quoi bon, finalement ? Les déclinistes ont leurs cardinaux, comme Bové ou Rabhi. La fable du colibri, qu’il adorent, leur prouve qu’ils sont dans le vrai. Ils sont trop contents d’être en avance sur leur époque. Pour eux, il n’y a aucun hiatus entre la sobriété et le développement économique. Les pays en développement auraient même la chance de sauter la trop douloureuse séquence consumériste qu’ils ont subie. Le décliniste voit dans la nature l’image de la prime enfance de son grand-père : pour lui la nature ne change pas, c’est l’homme qui la contraint et la déstabilise. L’entropie, il ne veut pas trop en entendre parler : qu’est ce que c’est que ce concept à la noix ? Il est entièrement d’accord pour que la médecine la plus performante lui sauve la peau, mais pas que le TGV perturbe ses abeilles. La gravité de la pandémie va dépasser ses espérances de sobriété les plus folles, et quand le PIB mondial se sera contracté de 15 à 20 %, il ne mesurera pas l’indécence de sa situation privilégiée. Le décliniste se veut minimaliste, tout en s’assurant que le meilleur de la technologie ne soit pas trop éloigné quand même. Le décliniste sera assez prudent pour ne pas se prononcer sur la relance du  »système », qu’il trouvait détestable, au point de vouloir s’en passer.

Les ETATISTES. L’étatiste s’hydrate à la potion magique. Dès que la situation devient réellement complexe, il faudrait appeler l’Etat. Tout peut s’arranger, puisque l ‘état peut tout racheter. Lui seul peut effectivement emprunter dans les proportions considérables, pour gommer la catastrophe. L’état s’il n’a pas le pouvoir sur les initiatives individuelles , a au moins les cordons de la bourse. L’étatiste pose comme postulat que la puissance publique détient la juste mesure de l’intérêt général : l’individu, le pauvre citoyen, trop égocentré, n’est pas capable de diagnostic global. Seul l’état aurait la capacité de lire les enjeux. Pour l’étatiste la justesse d’analyse lui est promise, puisqu’il agît au nom de la collectivité. Il ne commet pas d’erreur. Ainsi Roseline Bachelot court les plateaux et se dit enfin réhabilitée, en omettant de préciser qu’elle a été la seule à prendre tous les parapluies à la fois, et à interdire aux médecins de vacciner ! L’étatiste inverse la hiérarchie d’utilité sociale. Il place l’état bien avant l’entreprise ; il ne sait plus voir que l’impôt, sans lequel il est nu, provient exclusivement de l’entreprise et des salaires qu’elle verse pour pouvoir produire. Pas d’impôts pas d’état : pas d ‘entreprises pas d’impôts. pas de créateurs d’entreprises…que des pauvres. L’ indépendant étant à lui seul le patron et le salarié de son business. L’étatiste se perche sur une tribune, dont il ne veut plus voir les fondations. Si le covid-19 plombe les entreprises, comment l’état ne serait-il pas lui même plombé ? L’état peut même précipiter la ruine, au nom de ses propres terreurs. L’étatiste finit toujours par se persuader qu’il fera plier la réalité. mais la réalité n’est pas pliable. Si vous lui expliquez que plus il y a d’état, moins il y a de performances, il vous toise de haut. La sur administration engendre la sous-productivité. Elle va encore augmenter, puisqu’aucun fonctionnaire ne perdant son boulot, le taux d’emploi public va encore augmenter. Les postiers et bien d’autres qui se confinent, confinent le service public, mais ils ne seront jamais licenciés et ont donc le beurre et l’argent du beurre. En période de crise violente la procédure est le contraire de la réactivité, or c’est justement ce que respecte le fonctionnaire en priorité. La norme peut tuer. Le professeur Raoult aura réussi à démontrer les limites dramatiques de l’étatisme. Il ne faut jamais oublier une donnée fondamentale : les effectifs de l ‘état sont très majoritairement composés de personnes qui ont choisi d ‘écarter définitivement l’incertitude et le risque. Il ne s’agît ici nullement d’intelligence ou même de bonne volonté. Enfin comment imaginer qu’un pays qui dissimule son inefficacité chronique, sous une montagne de dettes puisse tout à coup devenir performant ? Il est clair que c’est en Allemagne que les chances d’en réchapper sont les plus élevées, si vous êtes touchés par le coronavirus. Pourquoi ? Parce qu’is ont le moins d’état et qu’ils n’ont pas assèché le pluralisme conceptuel et organisationnel.

Cette crise fera remonter à la surface bien plus que des exigences de moyens et d »indépendance sanitaire, elle montrera l’incapacité de l’intelligence étatique à poser correctement les problèmes, et l’iniquité criante entre public et privé. Encore une fois nous nous en sortirons grâce à l’initiative privée : chaque jour qui passe témoigne de son efficacité et de son utilité. Plus il y a d’état, plus notre risque augmente.

Prendre de la distance… .

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Iran 0 , Trump 2, service à suivre

Vous le savez bien, Trump est le plus médiocre Président des Etats-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. De quoi remettre en cause la santé mentale d’une nation. Un score éblouissant et mondial d’opinions négatives.

Eh bien après ce qui vient de se passer en 15 jours, je serais Iranien, je commencerai à cocher le calendrier pour voir combien de temps les Mollahs et les gardiens de la révolution vont tenir.

La riposte magistrale qui devait venger Soleimani, a fait l’effet d’une bombe à eau. Et avec l’assassinat de 172 Irakiens dont l’avion est passé dans le viseur de l’incompétence tueuse, on atteint le tragique du déni sanglant.

Qui ira désormais reprocher à Trump de réagir à la moindre folie suicidaire des Mollahs. Mollahs qui sont sûrement entrain d’étudier avec la plus grande attention, où ils iront se planquer quand le vent va tourner.

Les iraniens ont désormais un intérêt direct à ce que Trump soit réélu, car il ne lachera pas la pression. Et il serait bien miraculeux que les Mollahs tiennent encore 6 ans. Les sanctions vont faire très très mal. Les démocrates en ne faisant rien, renforceraient un peu plus longtemps les mollahs.

Si les européens comprenaient les véritables enjeux, ils se dispenseraient d’aller faire du tourisme pour s’extasier sur l’histoire Perse, alors que dans le village d’à coté toutes les femmes sont traitées comme des objets sexuels : comment ça rien à voir ?

Il est vrai que le Président tweeter a complètement déstabilisé la tribu des experts, dont le métier est de nous éclairer sur la situation et le futur, car nous, nous sommes trop pauvres en cartes maitresses pour percevoir les complexités du monde. Sic

Au petit matin, l’histoire peut surprendre : et si l’instabilité de Trump avait pour effet bien réel, d’inciter les gros cadors de la planète à ne pas trop jouer avec le feu, ou pousser le bouchon un coup trop loin.

Nous sommes en face d’une constante imparable : quand vous partez avec un flot d’opinions flatteuses, le ciel peut vite devenir sombre. Quand vous partez avec un torrent de mépris et de sarcasmes, le ciel ne peut que s’éclaircir.

On pourrait prendre Mélenchon et Trump, ça fonctionne ! Vous devinez lequel dénouera possiblement la tragédie iranienne…

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La pénibilité née dans une rose-poing

Le vrai père de la pénibilité n’est plus. Il se nommait François Mitterrand. Son combat contre la pénibilité originelle du boulot a bien marché puisqu’il lui a permis d’être élu. Ce jour là, le travail en a pris un sacré coup !

Il est superflu de se lancer dans une longue dissertation, à dominante socialisante, pour résumer la trame du projet. Une élection se gagne toujours du coté du loisir et de la détente et jamais du coté de l’effort, du travail, de la responsabilité. Mettez y aussi un peu beaucoup d’allocations pour emporter l’affaire.

Retraite à 60 ans, alors que déjà les meilleurs économistes, comme Galbraith, disaient à l’époque qu’il fallait aller progressivement vers 70 ans, car l’inactivité pendant un trop long temps de retraite génèrerait plus de frustrations et de nouveaux dilemmes, que de bénéfices. Et qu’être sorti trop tôt du monde du travail, et donc de ne plus contribuer à la dynamique sociétale naturelle, provoquerait d’autres types d’ effets plus pernicieux.

Mitterrand n’est plus là pour voir les dégâts que sa soif de pouvoir provoque toujours en 2020.

Cinquième semaine de congés payés, pour bien plomber le coût du travail et confirmer que le loisir est la vraie tendance moderne et progressiste.

Dernière couche avec les 35 heures. Ou le summum de ce que la vanité et l’idéologie peuvent produire pour serrer encore d’un cran le travail, exigence honteuse qui abrutit l’individu.

Et cerise sur l’énorme Chantilly, le courtisan le plus obséquieux, célèbre la défaite du travail, en inventant une fête de la musique, le jour de l’été. Le loisir est enfin arrivé au sommet du triangle des vraies valeurs. Le travail c’est trop moche.

A 25 ans, je pense retraite. Victoire !

Reconnaissons qu’effectivement il y a des gens qui s’ennuient au travail. Parce qu’ils n’ont pas assez de travail, justement. Ceux là sont souvent très ingénieux pour dissimuler qu’ils n’ont de fait pas grand chose à faire. Quelque chose d’utile s’entend. Souvenez vous du Livre produit par Zoé Shepard du Conseil régional d ‘Aquitaine  » Absolument dé-bor-dée  » . Tellement et honteusement exact qu’il a été envisagé de la licencier au plus vite. Le chômage interne existe, et il se voit malgré tous les paravents dressés pour le masquer.

Ah l’effort …. ! Souvenez vous : vous deviez porter votre valise dans les gares et les aéroports, et lors de votre déménagement il fallait monter 4 étages. Aujourd’hu, vous poussez votre valise à roulettes, et vos meubles sont hissés sur un élévateur.

Oui mais le travail, Monsieur, c’est vraiment pénible…!

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Aiguillages déviés…

Pas une seule fois depuis un an de crise, je n’ai entendu les vérités basiques. La poussière est toujours sous le tapis. Elle caracole au firmament des tranquillisants. Qu’est ce que vous me dîtes il y a un problème avec la grève ?

Voici les questions volontairement déviées par tous ?

Question 1 : Quelle part réelle des cheminots sont-ils eux mêmes descendants directs d’un cheminot ?

Question 2. Combien ont-ils de très proches parents, eux aussi cheminots : frères et soeurs, oncles, cousins, beau-frères …

Question 3 : Quel est le taux de démissions volontaires pour des cheminots qui n’en peuvent plus à force de « sacrifices » ?

Question 4 : Combien des conducteurs qui partent à la retraite à 52 ans, reprennent-ils une activité ?

Question 5 : Combien de conducteurs partent-ils à l’étranger après leur retraite, pour exercer le même métier ?

Question 6 : Quel est le taux exact d’absentéisme des 16.000 conducteurs ? Dangereux de faire conduire des trains par des personnes qui sont x fois plus en arrêt de maladie qu’un salarié du privé, non ? La perte de qualification devrait être automatique comme pour les pilotes de ligne, si le seuil d’arrêts de maladie répétitifs est franchi.

Question 7 : Combien de cheminots ont-ils été licenciés pour faute professionnelle durant les 40 dernières années ?

Question 8 : Combien de mises à pied sont-elles prononcées chaque année à l’encontre des cheminots qui agressent les non grévistes ?

Question 9 : L’entreprise SNCF est-elle encore une entreprise publique, ou une entreprise privatisée de fait par les cheminots ?

Question 10 : Quel est le montant précis de la perfusion de l’état qui finance le train le plus cher au monde au km/passager depuis 40 ans ?

Les nouvelles technologies vont faire ce que les politiques n’osent plus faire : faire cesser le chantage légal. La paralysie sera de plus en plus contrée par le smartphone. Outil universel qui recrée les liaisons nécessaires, pour s’affranchir de la prise d’otages.

Les syndicalistes extrêmistes sont « entrain » de creuser leur tombe.

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La couveuse et la tirelire

Le Black Friday n’a jamais aussi bien porté son nom.

Cette tradition typiquement américaine, a été importée en France comme la citrouille d ‘Halloween, un mois plus tôt que Thanksgiving.

Voilà de quoi exciter la vision déprimée des puristes qui ne veulent pas voir que le commerce repose aussi sur des stimuli. Et pas uniquement sur la nécessité. En avant pour la remise en cause du système ! Les gens sont des gogos crédules et les GAFAM sont des ogres insatiables.

Les bons apôtres disent au petit peuple ce qui est bien, mais surtout ils montrent du doigt ce qui est vilain. Ils sont en mode black thinking tous les jours, pas uniquement lors du black friday

Pour comprendre leur détestation de la réussite, revenons à ce qui est, et non pas à ce qui devrait être.

Ce qui est : c’est que tout le monde s’est équipé d’un smartphone, tout le monde fait ses recherches sur Google, tous les moins de 60 ans sont sur Facebook, tout le monde a commandé un truc sur Amazon, et tout le monde a un ordi, soit Windows, soit Mac. Quelle horreur !

Le capitalisme est fondamentalement une couveuse : une couveuse de bonnes idées : celles qui marchent, et qui sont adoptées par tout le monde sans la moindre pression. C’est vous, c’est moi qui disons ce qu’est une bonne idée : c’est celle qui vous rend plus efficace, qui est plus rapide, plus pratique, plus simple, plus, plus, plus……. et pour moins cher !

Les puristes/prêcheurs contestent cela : ils veulent édicter la bonne mesure du succès. Faire des bénéfices leur convient, seulement s’ils sont juste un peu au dessus de la corde raide. Leur entreprise idéale est celle qui ne faisant quasiment pas de résultats, est en permanence au bord du précipice.

Car la sainte secte ne comprend pas que la survie d’une entreprise passe d’abord par sa tirelire : c’est à dire la trésorerie générée par un résultat régulier. La tirelire est une garantie pour ne pas sombrer au premier aléa. Les tribunaux de commerce ne jugent que des défaillances, c’est à dire des tirelires vides, à sec.

Le black thinking ne provient pas de nulle part. Il germe dans les têtes d’individus qui n’ont jamais été confrontés de près ou de loin à la création de richesses. Ils n’ont jamais créé aucun emploi, par contre ils savent d’instinct comment on doit utiliser l’argent produit par les autres. Ce serait cash que tous les contempteurs du capitalisme nous disent quel métier ils exercent, quand ils montent en ligne.  Je m’étonne que cette info soit toujours absente ou dissimulée.

Il n’y a pas qu’aux Etats-unis que les dindes broient du noir.

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Défiscalisation ? Chiche !

Question fric, nous avons tous un don naturel, quel que soit notre niveau de fortune. Et nous accordons la meilleure attention à la gestion de notre argent. Pourtant dès qu’il ne s’agît plus du notre, notre vigilance s’évanouit. Ainsi en est-il de l’ argent des autres et notamment de l’argent public.

L »efficacité de l’ impôt est aujourd’hui en décroissance continue, car dès que vous consommez de l’argent qui n’est pas le votre, votre regard change radicalement, et le démon surgît. Le gaspillage et son impunité.

Ainsi, le budget de la copropriété s’envole. Ainsi le syndicaliste explique-t-il comment le patron doit redistribuer les marges. Ainsi le patron le l’ARC se fait-il prendre dans un énorme scandale. Ainsi fin 2019, le Vatican est-il impliqué dans une vaste opération immobilière à Londres avec l’argent du dicastère des Oeuvres sociales. Oui, le diable barbote aussi dans le bénitier.

On ne compte plus les rapports de la Cour des comptes qui vérifie cet adage : l’argent n’est bien consommé que par celui qui l’a gagné. En d’autres termes, dès qu’il s’agît de l’argent de l’impôt, c’est à dire l’argent des autres, les pertes en ligne s’accumulent.

Avec une somme disons de 100.000 euros qui en tire le meilleur usage pour la collectivité ?

J’en viens donc à la défiscalisation. Ce n’est pas une histoire de niches. Elle consisterait à dé-fiscaliser réellement 15 % de l’impôt sur les sociétés et sur celui des plus gros patrimoines privés, pour qu’ils aient la libre destination de cet argent. Donc sans passer par la case fiscale. Soyons précis : si un groupe du Cac 40 paie 500 millions d’impôts sur les sociétés, il en verserait 425 millions au fisc et 75 millions directement à un ou plusieurs bénéficiaires de son choix.

Lesquels, me direz vous ? Ceux qui seront inscrits sur un registre de solidarité et d’intérêt général, après avoir clairement affiché leur mission et leur besoin. Ainsi le court circuitage volontaire de la fiscalisation provoquerait une salutaire réaction d’efficacité. Un riche , donnerait librement de l’argent à sa voisine au bord de l ‘asphyxie sociale, ou prendrait un autiste en charge. Le donateur conservant jusqu’au dernier euro le contrôle de l’usage de son apport. Le très très bon film « Hors Normes » démontre de manière magistrale à quel point, il faut libérer nos sociétés des outrances de la fiscalisation, et de sa jumelle… la terrifiante procédure normalisée.

Cette idée est simple. Et sa mise en oeuvre l’est tout autant.

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Le temps n’a plus le temps.

On dit que les démocraties souffrent. Je parle des vraies démocraties. Pas de celles qui ont adopté le suffrage universel, pour faire semblant d’être des démocraties. Bonjour les vieilles ficelles et les manipulations.

L’électeur d’une démocratie véritable croît sincèrement que celui auquel il délègue son pouvoir de faire, va réellement s’en servir. Et surtout s’en servir vite. Là est le hiatus : l’élu devient schizophrène. Il a voulu le pouvoir, mais il pète de trouille de s’en servir. Si un électeur le prend à partie sur le marché le samedi matin, il en déduit que le pays est au bord de l’insurrection. Agir n’est pas sa culture : il a tant de considération à perdre.

L’entreprise politique vit sur un tempo qui n’existe plus : le temps du mandat n’est plus celui auquel se réfère l’électeur. Le temps perdu à ne pas se tromper est devenu insupportable. Et cela l’est d’autant plus qu’avant l’élection, le prétendant a dit qu’il savait par coeur ce qu’il faut faire. Aucune entreprise privée ne sait ce qu’est un temps de mandat. Si elle ne réagît pas dans le vrai temps, elle décline et plonge. Le consommateur/client ne lui laisse aucun répit. Un PDG de groupe est débarqué par son conseil d’administration en une heure. Nous avons gardé Guillaume Pepy durant 20 ans et la mentalité de la SNCF s’est largement agrippée sur la coque de l’énorme  » immoarchaïsme ». Personne ne le sait, mais les cadres supérieurs et dirigeants de la SNCF ont aussi leur syndicat !

Les politiques n’osent pas admettre qu’ils doivent à leurs électeurs la même réactivité, qu’une entreprise doit à ses clients. Le dégagisme se nourrit de cette confusion tragique entre le temps réel et le temps politique, Celui ci s’est calé sur la petite aiguille des heures perdues, alors que le temps civil est calé sur celle des minutes gagnées.

Ceux qui ont l’assurance du temps garanti glissent irrémédiablement vers la médiocrité, même s’ils demeurent intellectuellement qualifiés.

L’immobilisme des horloges publiques est la cause profonde du ressentiment général. Cela fait et fera crever la démocratie.

A diffuser sans modération…

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