Le Black Friday n’a jamais aussi bien porté son nom.

Cette tradition typiquement américaine, a été importée en France comme la citrouille d ‘Halloween, un mois plus tôt que Thanksgiving.

Voilà de quoi exciter la vision déprimée des puristes qui ne veulent pas voir que le commerce repose aussi sur des stimuli. Et pas uniquement sur la nécessité. En avant pour la remise en cause du système ! Les gens sont des gogos crédules et les GAFAM sont des ogres insatiables.

Les bons apôtres disent au petit peuple ce qui est bien, mais surtout ils montrent du doigt ce qui est vilain. Ils sont en mode black thinking tous les jours, pas uniquement lors du black friday

Pour comprendre leur détestation de la réussite, revenons à ce qui est, et non pas à ce qui devrait être.

Ce qui est : c’est que tout le monde s’est équipé d’un smartphone, tout le monde fait ses recherches sur Google, tous les moins de 60 ans sont sur Facebook, tout le monde a commandé un truc sur Amazon, et tout le monde a un ordi, soit Windows, soit Mac. Quelle horreur !

Le capitalisme est fondamentalement une couveuse : une couveuse de bonnes idées : celles qui marchent, et qui sont adoptées par tout le monde sans la moindre pression. C’est vous, c’est moi qui disons ce qu’est une bonne idée : c’est celle qui vous rend plus efficace, qui est plus rapide, plus pratique, plus simple, plus, plus, plus……. et pour moins cher !

Les puristes/prêcheurs contestent cela : ils veulent édicter la bonne mesure du succès. Faire des bénéfices leur convient, seulement s’ils sont juste un peu au dessus de la corde raide. Leur entreprise idéale est celle qui ne faisant quasiment pas de résultats, est en permanence au bord du précipice.

Car la sainte secte ne comprend pas que la survie d’une entreprise passe d’abord par sa tirelire : c’est à dire la trésorerie générée par un résultat régulier. La tirelire est une garantie pour ne pas sombrer au premier aléa. Les tribunaux de commerce ne jugent que des défaillances, c’est à dire des tirelires vides, à sec.

Le black thinking ne provient pas de nulle part. Il germe dans les têtes d’individus qui n’ont jamais été confrontés de près ou de loin à la création de richesses. Ils n’ont jamais créé aucun emploi, par contre ils savent d’instinct comment on doit utiliser l’argent produit par les autres. Ce serait cash que tous les contempteurs du capitalisme nous disent quel métier ils exercent, quand ils montent en ligne.  Je m’étonne que cette info soit toujours absente ou dissimulée.

Il n’y a pas qu’aux Etats-unis que les dindes broient du noir.

A diffuser sans modération…