Angela est libre. Si nous l’avions eue pendant 16 ans, imaginez dans quelle situation la France serait aujourd’hui. Guérie peut-être… En 16 ans , elle a vu passer Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. 4 contre une.
Aujourd’hui, après avoir, depuis 1995, confié le pouvoir à trois énarques et un effronté, la lucidité nous invite à la circonspection sur ce qui adviendra entre 2022 et 2027.
La question en suspens porte sur la raison profonde qui nous détourne des efforts à consentir pour retrouver une maturité, qui s’est perdue dans le effluves des promesses vénéneuses.
Alors pourquoi le bât blesse ? L’ explication est à chercher au coeur de la monoculture psycho-mentale qui prédomine depuis près de 40 ans : soit une vision rabougrie de nos capacités de citoyens à affronter le réel. Toute organisation, y compris au format national, repose sur l’enthousiasme de son leader. Les nôtres sont craintifs. Ils biaisent les diagnostics et renoncent.
Les renoncements ont commencé avec l’illustre Chevènement, qui a montré la ligne philosophique, la minimisation Il a fait de très nombreux disciples, tous d’accord pour nous reprocher d’exagérer.
En ce moment Zemmour pose en fait une seule question : quand cessera-t-on de tricher et de minimiser les dégâts provoqués par nos renoncements ? Mathieu Bock-Coté, canadien, vient de prendre la relève sur C News. Il est jovialement incisif, et sait expliciter ce que la gauche ne supporte pas d’entendre : sa complicité intellectuelle avec les déconstructeurs., style Médiapart, France inter, and woke et cie.
Angela rend les clés d’un pays qui respecte la réalité. C’est à dire qui accepte l’idée que les divergences se traitent paisiblement par la négociation. Ce serait tout bénéfice que de lui confier pour 18 mois une mission d’intérim de gouvernance de la France.
Angela… come on !
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