Voilà une dissertation pour 2024. Vous avez un an. La question est toute simple. Est-il plaisant et nécessaire de lire ce que d’autres écrivent ? Lecture ou écriture. Feuille ou stylo ?
En apparence, celui qui lit s’expose bien moins que celui qui écrit. Cependant il faut qu’il choisisse son texte à lire. Car il ne peut ni ne veut tout lire. Le lecteur a donc plus d’embarras que le scripteur. Quoique le scripteur soit aussi obligé de choisir ce qu’il veut dire.
J’espère ne pas vous avoir déjà perdu en route. En réalité cela m’amuse d’en faire une question. Comme la lecture est l’outil de notre éveil à l’immensité de la connaissance, nous accordons une importance considérable aux auteurs. Anciens notamment.
Ecrire une phrase c’est lutter contre l’évaporation de la pensée. Dès lors quelles sont les pensées qu’il faut écrire ? Parmi des milliards de milliards de milliards, Jaillissantes en flot continu.
Deuxième volet de la dissertation ; le meilleur de la pensée a-t-il été déjà écrit ? Ou encore mieux, ce qui adviendra avec nos suivants ne sera-t-il pas encore plus prodigieux que ce qui est aujourd’hui ? Je penche pour oui.
Troisième volet de la dissertation ; il y a parmi les nombreuses populations non instruites autant de génies potentiels que dans les populations très éduquées. L’intelligence artificielle permettra-telle bientôt de les détecter dès leur plus jeune âge ?
Tourner la page ou l’écrire ? En 2024 nous suivrons encore et encore nos inspirations, nos intuitions, nos aspirations, sans réaliser que si nous nous lisons les uns les autres c’est que nous sommes contents de vérifier par la lecture que nous sommes tous sur le même radeau.
Dissertez, dissertez…. et vous aurez la mention très bien en fin d’année !
A diffuser sans modération…
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