Le vrai père de la pénibilité n’est plus. Il se nommait François Mitterrand. Son combat contre la pénibilité originelle du boulot a bien marché puisqu’il lui a permis d’être élu. Ce jour là, le travail en a pris un sacré coup !
Il est superflu de se lancer dans une longue dissertation, à dominante socialisante, pour résumer la trame du projet. Une élection se gagne toujours du coté du loisir et de la détente et jamais du coté de l’effort, du travail, de la responsabilité. Mettez y aussi un peu beaucoup d’allocations pour emporter l’affaire.
Retraite à 60 ans, alors que déjà les meilleurs économistes, comme Galbraith, disaient à l’époque qu’il fallait aller progressivement vers 70 ans, car l’inactivité pendant un trop long temps de retraite génèrerait plus de frustrations et de nouveaux dilemmes, que de bénéfices. Et qu’être sorti trop tôt du monde du travail, et donc de ne plus contribuer à la dynamique sociétale naturelle, provoquerait d’autres types d’ effets plus pernicieux.
Mitterrand n’est plus là pour voir les dégâts que sa soif de pouvoir provoque toujours en 2020.
Cinquième semaine de congés payés, pour bien plomber le coût du travail et confirmer que le loisir est la vraie tendance moderne et progressiste.
Dernière couche avec les 35 heures. Ou le summum de ce que la vanité et l’idéologie peuvent produire pour serrer encore d’un cran le travail, exigence honteuse qui abrutit l’individu.
Et cerise sur l’énorme Chantilly, le courtisan le plus obséquieux, célèbre la défaite du travail, en inventant une fête de la musique, le jour de l’été. Le loisir est enfin arrivé au sommet du triangle des vraies valeurs. Le travail c’est trop moche.
A 25 ans, je pense retraite. Victoire !
Reconnaissons qu’effectivement il y a des gens qui s’ennuient au travail. Parce qu’ils n’ont pas assez de travail, justement. Ceux là sont souvent très ingénieux pour dissimuler qu’ils n’ont de fait pas grand chose à faire. Quelque chose d’utile s’entend. Souvenez vous du Livre produit par Zoé Shepard du Conseil régional d ‘Aquitaine » Absolument dé-bor-dée » . Tellement et honteusement exact qu’il a été envisagé de la licencier au plus vite. Le chômage interne existe, et il se voit malgré tous les paravents dressés pour le masquer.
Ah l’effort …. ! Souvenez vous : vous deviez porter votre valise dans les gares et les aéroports, et lors de votre déménagement il fallait monter 4 étages. Aujourd’hu, vous poussez votre valise à roulettes, et vos meubles sont hissés sur un élévateur.
Oui mais le travail, Monsieur, c’est vraiment pénible…!
A diffuser sans modération…
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