Le géant Pékin Kong va t-il broyer le petit Hong dans sa main rouge ? Je pense qu’il réfléchit à la façon de réprimer habilement le petit poucet afin que son opinion publique chinoise accepte la punition.
La liberté de ce minuscule territoire doit être dissoute dans le centralisme démocratique. Hong Kong est comme une verrue occidentale au front du socio capitalisme d’état, comme l’est Israël au milieu d’un océan de dictatures.
L’environnement idéologique athée de Chine, ou l’environnement théocratique du monde musulman ne peuvent pas tolérer la liberté de penser. Ce faisant, ils confirment que le bien le plus précieux, universel, est cette liberté.
Et la liberté d’exercer son esprit critique pour juger d’une situation a un tel pouvoir subversif, que les démocratures savent que c’est la première chose à brider pour durer. L’homme libre est un hérétique en puissance.
Lorsque Xi Jin Ping décide de se faire désigner premier secrétaire à vie, il dit tout simplement que changer de dictateur ne procurerait aucun bénéfice au pékin moyen, puisque la liberté au sens éthymologique n’existe plus en Chine, depuis Mao. Le patron du géant Huwaï n’est pas plus libre qu’un oligarque russe.
La mondialisation a un effet pervers invisible : elle a engendré une telle complexité d’interdépendances que les peuples et les populations n’ont plus la capacité individuelle d’en analyser les enjeux et les paradoxes. Ils acceptent donc plus volontiers de s’en remettre à des pères Noël, qui savent désormais comment manier le miroir aux alouettes. Le Brexit a réussi sur ce mécanisme primaire, dans une démocratie historique.
Peking Kong, d’une manière ou d’une autre ne peut pas accepter que la liberté à l’occidentale lui pique la plante des pieds. Le coup de talon est proche. Poutine a montré l’exemple avec la Crimée : elle est à moi point barre !
Un paradoxe surgît : Trump qui serait le plus médiocre Président des Etats-unis, aurait tactiquement intérêt à laisser Péking Kong écraser Hong, ce qui confirmerait la dangerosité de la Chine, qu’il serait le seul à pouvoir contrer avec détermination. Et si la crainte du grand méchant dragon déportait ailleurs qu’à Hong Kong la manne financière…
Les Américains ont une arme colossale : la défense passionnelle de la liberté. Les chinois ne l’auront probablement jamais.
A diffuser sans modération…
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