Depuis début 2020, le mot qui domine est celui de pandémie, avec son adjectif accolé : mondiale. Pandémie mondiale. Déduction logique : ce qui se répand est souvent dangereux. Méfiance, méfiance. L’époque est morose, surtout en France où l’optimisme passe de travers, et l’horoscope déprime.

Alors acceptons de jouer les Candides ; pour évoquer tout ce qui s’est répandu dans notre quotidien depuis l’an 2.000, et qui représente un foutu progrès. Un objet en particulier , et un seul, a pris une place capitale dans la société universelle mondiale : le smartphone. Cet objet, né dans l’imaginaire de Steve Jobs peu avant 2008, a désormais une dimension d’utilité individuelle, sociale, économique et sociétale que n’a jamais atteint aucun produit de toute l’histoire. A preuve, ce temps de confinement, sans smartphone, eut été quasi insupportable, au sens dépressif. Cet objet, a été validé et adopté partout sans qu’il soit nécessaire de forcer qui que ce soit. L’anticapitaliste qui appelle à la destruction du système propose quoi à la place ? Du ridicule des esprits médiapartisés qui veulent refonder le monde.

L’évidence de l’usage du smartphone étant établie – près de 400 millards d’applications ont été téléchargées – je souligne que Steve Jobs, qui a donc créé un bénéfice collectif mondial, était le fils d’un Syrien et d’une Suissesse, adopté par un couple de californiens, dont la mère était d’origine Arménienne. Morale de l’histoire : la diversité culturelle décuple le champ des audaces.

Le bonheur est dans le globe….low, low, low…

Voici venu aussi le low-cost. Le bas prix est entré dans nos pratiques. Là encore quelqu’un s’est dit :  » tout le monde prendrait l’avion, s’il était bien moins cher « . Le fabricant d’avions, Boeing puis Airbus, s’intéressait à la performance technique, financée par le prix des billets pratiqués par les Compagnies aériennes. Pas au passager. Depuis l’an 2.000 des centaines de millions de nouveaux passagers ont utilisé l’avion. Au passage, on peut souligner que la SNCF continue à bloquer les directives européennes sur l’ouverture à la concurrence, alors que ses employés utilisent Easyjet pour partir en vacances, Le low cost est un pétard contre la rente de situation : laquelle croque dans votre porte monnaie. Le low cost confirme la règle universelle : le prix est le maitre des horloges.

Le bonheur est dans le globe, et sur le globe coule Amazon.

Pourquoi Amazon s’est répandu aussi vite, avant la pandémie. La rapidité du développement confirme la pertinence de l’idée initiale. Si je crée une librairie numérique, non seulement je peux proposer tous les livres de tous les éditeurs, mais je laisse le stock chez eux, et je déclenche l’expédition postale ue fois réglé le prix. Et si je sais le faire pour un livre, je sais le faire aussi pour…. des millers, puis des millions d’objets. Amazon, c’est la logistique augmentée par le numérique. L’humanité ne roule pas contre les idées simples , au contraire elle les attend. Et pendant ce temps là Mélenchon vocifère et produit du ressentiment.

Jeff Bezos, créateur d’Amazon, a conservé le nom de son père adoptif un émigré cubain, qui avait accepté d’élever l »enfant que sa future femme avait déjà. Son père naturel avait eu Jeff à 18 ans. Morale de l’histoire confirmée : la diversité culturelle fertilise le champ des possibles.

Le bonheur est dans le globe, et la Tesla est en orbite…

Elon Musk, repreneur de Tesla et créateur de Space X, a fait mettre sa propre Tesla rouge sur orbite. Il a 49 ans, et depuis fin novembre 2020, c’est la deuxième fortune mondiale, au cours des actions de ses entreprises. Il s’est branché sur le futur depuis ses 15 ans, et il ne s’interdit jamais d’explorer un domaine. L’intelligence old school le craint comme le diable. Il ne demande rien à personne, ni au Pape ! Il vient de remplacer les lanceurs russes, pour rejoindre la station spatiale, et notre Thomas Pesquet montera dans une de ses fusées, récupérables. Il entreprend au sens originel. Il fait. Dommage qu’il ne soit pas venu chez nous. Trop tard pour faire un deal – échange , un Raymond Soubie, un Jacques Attali, et un Alain Minc, contre un Elon Musk –

Il a grandi en Afrique du Sud, de mère Canadienne et père Sud Africain, et s’est posé en définitive en Californie, dernière marche de la conquête de l ‘Ouest, et où dans les champs poussent des entreprises. Morale de l’histoire : si la terre d’accueil honore le risque, au lieu de s’en protéger, alors le bonheur n’est plus très loin. Et depuis tout ce temps là , Mélenchon and Co vitupèrent, et font semblant de dire qu’ils feraient tellement mieux. Le Gag à l’état brut.

Je remets deux pièces de plus dans la machine : le PDG de Google est indien, Sundar Pichaï, et celui de Microsoft aussi.

Vous avez bien lu : le bonheur est dans le globe, et pas dans la frontière, encore moins dans les oeillères nationales. Notre intérêt en face de la pandémie mondiale, l’intérêt global, serait que les réponses soient produites par les plus capables. Chaque pays croît pouvoir dire qu’il a les plus capables. Les faits ne le démontrent pas.

Le bonheur, au sens où il provient de l’amélioration continue du quotidien, est le produit de l’audace de certains individus qui posent mieux que personne les données du problème et décident de foncer. Vous devez produire les solutions que l’humanité espère.

Ou dans une forme inversée : plus vous avez de Mélenchonistes, moins vous y parviendrez.

A diffuser sans modération…. dans un rayon global….

Nota : Mélenchon n’est pas visé intuitu personnae, c’est la contagion de ses enfermements conceptuels qui est clairement nuisible.